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Le printemps laisse errer les fiancés parjures Et laisse feuilloler longtemps les plumes bleues Que secoue le cyprès où niche l'oiseau bleu Une Madone a l'aube a pris les églantines Elle viendra demain cueillir les giroflées Pour mettre aux nids des colombes qu'elle destine Au pigeon qui ce soir semblait le Paraclet Au petit bois de citronniers s'énamourèrent D'amour que nous aimons les dernières venues Les villages lointains sont comme leurs paupières Et parmi les citrons leurs coeurs sont suspendus -- Mes amis m'ont enfin avoué leur mépris Je buvais a pleins verres les étoiles Un ange a exterminé pendant que je dormais Les agneaux les pasteurs des tristes bergeries De faux centurions emportaient le vinaigre Et les gueux mal blessés par l'épurge dansaient Etoiles de l'éveil je n’en connais aucune Les becs de gaz pissaient leur flamme au clair de lune Des croque-morts avec des bocks tintaient des glas A la clarté des bougies tombaient vaille que vaille Des faux cols sur des flots de jupes mal brossées Des accouchées masquées fêtaient leurs relevailles La ville cette nuit semblait un archipel Des femmes demandaient l'amour et la dulie Et sombre sombre fleuve je me rappelle Les ombres qui passaient n'étaient jamais jolies -- Je n'ai plus même pitié de moi Et ne puis exprimer mon tourment de silence Tous les mots que j'avais a dire se sont changés en étoiles Un Icare tente de s'élever jusqu'a chacun de mes yeux Et porteur de soleils je brule au centre de deux nébuleuses Qu'ai-je fait aux bêtes théologales de l'intelligence Jadis les morts Sont revenus pour m'adorer Et j 'espérais la fin du monde Mais la mienne arrive en sifflant comme un ouragan -- J'ai eu le courage de regarder en arrière Les cadavres de mes jours Marquent ma toute et je les pleure Les uns pourrissent dans les églises italiennes Ou bien dans de petits bois de citronniers Qui fleurissent et fructifient En même temps et en toute saison D'autres jours ont pleuré avant de mourir dans des tavernes Où d'ardents bouquets rouaient Aux yeux d'une mulâtresse qui inventait la poésie Et les roses de l'électricité s'ouvrent encore Dans le jardin de ma mémoire -- Pardonnez-moi mon ignorance Pardonnez-moi de ne plus connaître l'ancien jeu des vers Je ne sais plus rien et j'aime uniquement Les fleurs a mes yeux redeviennent des flammes Je médite divinement Et je souris des êtres que je n'ai pas créés Mais si le temps venait où l'ombre enfin solide Se multipliait en réalisant la diversité formelle de mon amour J'admirerais mon ouvrage -- J'observe le repos du dimanche Et je loue la paresse Comment (...)(......)
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